Dernier challenge en date  réfléchir à la stratégie de communication web d’une école. Pas une grande école, pas de celles qui sortent l’artillerie lourde avec des moyens qui feraient pâlir la grande distribution. Non, une école d’une taille raisonnable, destinée à cette nouvelle génération de créatifs qui feront le paysage visuel de demain. Au programme pour ces étudiants passionnés : du dessin, du packaging, de design, du multimédia, du graphisme, de la pub… Tout ça pêle-mêle pour les aider à mieux cerner ce qui les attire.

Bref…

Une école, donc, avec des moyens raisonnables, pas encline à se ruiner en pub et autres dépenses mirobolantes. Une école à taille humaine qui veut améliorer son image, recruter des étudiants talentueux (et pour en trouver suffisamment avec le niveau exigé, il faut en voir beaucoup, vraiment beaucoup) et démontrer qu’une école n’est pas un lieu où on ne fait que dispenser des cours. Une école avec une âme, ça mérite qu’on s’y attarde.

Mais alors comment améliorer la visibilité de l’école, la faire apparaître dans les premiers résultats Google, créer sa communauté et susciter un engagement concret ? C’est là qu’il faut faire le tri dans les réseaux, les supports et les véhicules, mettre en place un maillage cohérent et animer cette communauté de façon optimale.

1. Le site

Premier atout de ce type d’école : un site graphique, dynamique, visuellement fort, qui met en valeur à la fois la qualité de l’enseignement et les travaux des élèves. Sans tomber dans le technique à outrance, avec force animations en html5 et un graphisme alambiqué, le site doit être clair, la navigation intuitive, les informations détaillées mais accessibles à tous, de façon à parler aux futurs étudiants et à rassurer leurs parents.

2. Les réseaux

Tous les réseaux ne sont pas bons à prendre, je ne cesse de el répéter. Mais alors lesquels choisir ? ici, la problématique est simple : on mise sur l’image et le partage. Les trois réseaux sociaux qui s‘imposent naturellement sont donc :

Facebook : pour la proximité avec les étudiants, la possibilité de créer des albums et de mettre en ligne les travaux des élèves, les échanges avec la communauté.

Pinterest : pour le côté visuel. On crée des tableaux où on épingle les visuels créés par les élèves, les photos de la vie à l’école et avec lesquels on joue pour donner vie à de nouvelles images.

Twitter : pour faire passer les informations importantes, annoncer les événements qui ont lieu dans l’année, partager ce qu’on trouve ailleurs en retweetant.

3. Le blog

Un site et des réseaux sociaux, c’est bien. Donner la parole aux enseignants, aux élèves, aux anciens, c’est mieux. Plutôt que de créer de nouvelles pages dans un site qui serait vite surchargé, le mieux est de créer un blog aux couleurs de l’école, lequel deviendra le témoin de la grande aventure qui s’y déroule. Paroles d’élèves, conseils de ceux qui sont passés dans les années supérieures, récits des événements majeurs, impressions, paroles de profs… Voilà qui peut donner une vraie valeur ajoutée.

4. Optimiser le maillage

Ces différents supports ne sont pas grand-chose les uns sans les autres. En effet, quel est l’intérêt de générer du contenu à droite et à gauche sans que les publications n’interagissent entre elles ? A chaque billet de blog, une annonce sur Facebook et Twitter avec un lien vers l’article, à chaque élément concernant l’école mis en avant, un lien vers le site, à chaque ajout de visuel sur Pinterest ou Facebook, une annonce sur Twitter… C’est en créant des liens entre les réseaux sociaux et le site qu’on améliorera leur visibilité et par là-même le référencement. CQFD !

Bien évidemment, la mise en place de ces différents véhicules n’est pas suffisante. Pour animer la communauté, créer son engagement et générer des échanges de qualité, le community management doit être pertinent. Le moment de chaque publication doit être adapté en fonction de la cible, les messages intéressants et générateurs d’une recherche plus approfondie sur le site ou le blog, voire de questions directes. La condition sine qua non pour recruter via le web de nouveaux élèves au sein de l’école.